Test de paternité: un outil formidable à la portée de tous

C’est vers la seconde moitié du 20e siècle que le test de paternité tel que nous le connaissons aujourd’hui a vu le jour. Depuis, tout le monde peut avoir le cœur net en cas de doute sur la paternité d’un enfant puisque ce test est fiable à plus de 99 %. Grâce au test adn, on a pu rétablir la vérité sur la filiation d’un grand nombre de célébrités. Par exemple, en France, le chanteur Michel Polnareff a enfin su que le bébé que sa compagne Danyellah attendait n’était en réalité pas de lui. De même, on peut désormais avoir la certitude que l’ancien président américain Thomas Jefferson a eu un fils avec son esclave noire. Ou encore que le célèbre chanteur acteur et chanteur Yves Montad n’est pas le père d’Aurore Drossart. Mais le citoyen lambda peut également se servir de ce test pour en connaître un peu plus sur ses origines ou tout simplement pour découvrir un lien de filiation avec une autre personne. Il convient cependant de noter qu’en France, le test de paternité est strictement réglementé. En effet, toute personne ou famille qui souhaite faire test ADN doit d’abord passer par un avocat qui va déposer une demande dans ce sens auprès du tribunal de grande instance. Après examen du dossier, le juge peut décider ou non d’autoriser le test en signant une ordonnance dans cette optique. Cependant, il s’agit d’une procédure coûteuse et longue, ce qui dissuade souvent les Français à emprunter cette voie. En effet, il est possible d’attendre jusqu’à un an, voire davantage, avant d’obtenir cette fameuse ordonnance. Ce qui fait que le nombre de tests ADN légal tourne autour de 1 000 par an tandis que celui pratiqué dans les laboratoires étrangers avoisine les 20 000. D’autre part, les dépenses incluant les frais d’avocat et le test adn lui-même peut rapidement atteindre plusieurs milliers d’euros si on suit la procédure en vigueur. Alors qu’il suffit de débourser environ 120 euros pour un test de paternité et près de 1 200 euros pour un test prénatal dans un laboratoire à l’étranger.

Test de paternité : une arme à double tranchant

Sans nul doute, le test de paternité constitue un outil efficace pour dissiper tout doute concernant les liens de filiation entre un enfant et son père supposé. D’ailleurs, même ceux qui se demandent comment faire un test de paternité peuvent le faire en quelques minutes seulement en lisant les instructions qu’ils trouveront avec le kit qu’ils ont commandé. Après avoir prélevé les échantillons, vous envoyez le tout au laboratoire qui va effectuer les analyses et vous recevrez par courrier le résultat au bout d’une dizaine de jours en général. S’il est facile de faire ce genre de test, tout le monde n’est cependant pas capable de digérer les résultats. Prenons le cas d’une famille qui s’est décidée à passer ce test puisque leur fille a les yeux marron alors que les parents ont tous les deux les yeux bleus. Cela ne veut nécessairement pas dire que l’enfant n’est pas celui du père, mais ils souhaitent quand même en avoir le cœur net. Et le résultat arrive et il atteste qu’il y a 99 % de chances que la fille ne soit pas celui de l’homme dans le foyer. En entendant cette nouvelle, la famille vole en éclats, le père demande le divorce, la fille sombre dans la drogue tandis que la mère devient alcoolique.

Une question d’éthique qui mérite d’être posée

Il est important de poser une question d’éthique dans le cadre des tests de paternité. C’est d’ailleurs la principale raison qui a incité les législateurs français à n’accorder aucune valeur juridique aux tests réalisés en dehors de tout cadre légal. En effet, ils veulent avant tout protéger les enfants.